Les femmes encore jugées comme une minorité visible, really? 

Éditorial

Lorsque vous postulez pour un emploi en tant que femme, votre organisation peut être éligible à des subventions. Pourquoi me direz-vous? Parce que les femmes sont jugées comme une minorité visible dans plusieurs secteurs d’emploi. C’est un peu aberrant, non? Les femmes constituent 50.4 % de la population mondiale selon de récentes données. 

Comment ça se peut que si peu de femmes choisissent certains métiers plutôt que d’autres? Est-ce que notre société impose certains types de carrière aux femmes? Est-ce que par la force des choses, la parentalité devient une charge mentale et physique qui est encore à ce jour octroyée aux femmes? Est-ce que l’on s’adresse suffisamment à la gent féminine dans nos offres d’emploi et nos communications? Le fameux masculin qui l’emporte aura-t-il comme impact d’éloigner plus de la moitié de la population de certains quarts de métiers? Peut-être. 

C’est un peu de tout ça dont on va parler dans le prochain grand dossier : Employer le féminin

Détrompez-vous, ce grand sujet ne s’adresse pas qu’aux femmes. 

C’est un sujet pour tous. 

Le contexte 

Saviez-vous que c’est uniquement dans les années 1950 que la femme a pris place sur le marché du travail dans l’économie du savoir? Avant, on retrouvait un faible taux de femmes au travail et c’était dans des métiers très peu valorisés. La raison de leur grande arrivée : venir pallier le manque de personnel dans la période de l’après-guerre. Ça a pris de nombreuses années avant que les femmes occupent des postes importants au sein des organisations. 


La vérité, c’est que les femmes ont souvent pris soin du ménage familial. On ressent la présence de cette vocation encore aujourd’hui si l’on se fie aux données suivantes. 


  • Les femmes sont plus touchées par la détresse psychologique liée au travail que les hommes. 

  • Les femmes et les travailleurs peu qualifiés sont les premières victimes de harcèlement psychologique au travail. 

  • Les femmes prennent trois fois plus de congés en lien avec la conciliation travail-famille que les hommes. 

  • Les femmes demandent plus de mesures de conciliation (travail à temps partiel, horaires variables, travail autonome) que leur contrepartie. 

  • Les femmes prennent majoritairement le congé parental (80 % à 90 %  selon le pays).


L’inclusion 

Il est possible de se poser de nombreuses questions quant à l’inclusion des femmes dans plusieurs milieux de travail que l’on considère comme masculins. Au contraire, on retrouve une surreprésentation féminine dans plusieurs secteurs dans lesquels elles évoluent depuis leur arrivée sur le marché du travail comme l’éducation, la restauration, l’administration publique, la culture et les loisirs. On se questionnera sur les raisons des fortes présences dans certains domaines et surtout comment nous pourrions renverser les tendances pour parvenir à un certain équilibre. 

La compréhension 

La femme a droit à une carrière tout autant que son homologue masculin. On voit de plus en plus de femmes prendre le devant sur leur carrière et c’est beau. Par contre, elles doivent souvent passer par mille et une complications, jugements, remises en question et explications. Comme si être femme n’était pas une raison suffisante pour choisir sa destinée. Les femmes se sentent souvent incomprises dans le milieu du travail, surtout si leur gestionnaire est un homme. Plusieurs éléments de leur réalité sont simplement différents. Les menstruations, la ménopause, la maternité, la grossesse, le post-partum, les hormones. La liste est longue. On tentera de mieux équiper les employeurs pour comprendre cette réalité et offrir la flexibilité nécessaire pour que tous les employés soient bien sans compromis.



Le milieu du travail n’est pas encore adapté aux familles, à la conciliation travail-vie personnelle telle que plusieurs le souhaiteraient. Les femmes ne devraient pas être victimes de compromis, de représailles, de jugements pour leurs choix personnels. En fait, personne ne devrait l’être. Dans le grand sujet, Employer le féminin, on remet en question le statu quo comme on sait si bien le faire chez Winston. 


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